Viano (J'ai encore les mains dans la merde) Je le faisais pour plaire aux femmes, Mode de vie, mélodrame, Gosse des villes élevé aux flammes, Les tiens et les miens, c'est la même. Tu me verras plus trop dans les parages, J'ai quitté ma terre et ma mère, Je ne reviendrai pas tant qu'on n'est pas larges. Entre les dires et les faits, grand décalage. Si elle ment, sciemment ça dégage, De toute façon j'ai assez donné. J'ai bu le poison, goût acétoné. Si tu tends les joues, faut pas s'étonner De prendre des coups, des sacrées volées. Il tape la coke mais il me doit de la tune, Il brasse de la drogue et il croit que ça tue. Je veux faire du propre, je suis fils de femme de ménage, Mais je perds du temps pour faire des fafs comme Neymar. Je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (c'est vrai) Je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (Je l'ai fait) Je le faisais pour plaire aux femmes, Les mettre sous cellophane. Tkt, on a taffé nos gammes, Quitter le quartier, ça fait long time. Je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (c'est vrai) Je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (Je l'ai fait) J'ai des devises, je suis fils de braqueur de change, Que Dieu me guide, fini les plaquettes de 100G. (J'ai encore les pieds dans la neige) Je le faisais pour plaire aux biches, Génération Tchernobyl, Ne nous gênez pas, on gère nos billes. J'ai encore le vie dans sa verge, Achtung, elle fait des manières. J'suis un babtou qui n'est pas né d'hier, Je ne mets pas tout dans le même panier. Il y a des vrais frères et il y a des Mathias Pogba, Il y a des matchs à score bas, Il y a des finales, il y a des Zidane, il y a des gars pas Corda. En souffrance, je fais face seul au danger, La peur nous change, mais on n'a pas peur de changer. Toujours au charbon, fils de prolétaire, Chaque jour on charge, on veut que les projets tiennent. Pourtant je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (c'est vrai) Je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (Je l'ai fait) Je le faisais pour plaire aux dames, Je voulais être mémorable, On a taffé notre art, Il faudrait que je rétrograde. Pourtant je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (c'est vrai) Je voulais le faire pour les frères, Je voulais le faire pour les frères, (Je l'ai fait) Complexe d'immensité au son des pianos, Problème d'identité, mon nom c'est Viano.

ALLER AU CHARBON J'ai grandi parmi les bandits et les traîne-savates Des nantis et des mecs malades, des blancs gris, nègres arabes en temps de crise Ils s'empiffrent, nous on crève la dalle mais tant pis Tant qu'on mène bataille on se sent vivre On veut remplir nos ventes sans jamais se mettre à table Autant te dire qu'on finance nos vies via la valeur de nos transpirations authentiques Ressens nos rimes, la chaleur, l'intense vibration On s'est mis dans toutes sortes de dièses, clean ou haram Passer du kil' aux grammes, du deal au travail sans que la famille suive nos traces J'suis pas un voyou enfant, j'flippais devant les girophares Pour cramer de l'argent, j'veux pas voir mon âme finir aux flammes J'vois plus ni bien ni mal, juste des actes et des sommes Autant prêt à braquer des milliards qu'à racler des sols J'sais pas où j'vais mais j'y vais, les poches pleines à foison Si liquide est un poison, j'veux du blé, c'est l'heure de la moisson Comment viser la lune, si tu baisses la tête Comment livrer ta lutte, si tu restes à terre La hargne plein le cœur Une larme au coin de l'œil Devant les miens, je fais le thug J'ressens quand même un brin de peur Malgré tout, aller au charbon, on le fait Aller au charbon, on le fait Aller au charbon, on le fait Aller au charge et on se tait J'ai grandi parmi ceux qui comptent, car on calcule pas Ce vide dont on se parachute pas, la nuit tombe Mais c'est pas plus mal, l'âme qui sombre, les larmes qui montent Mais j'évacue pas, c'est si con qu'j'mette cash sur table Ma vie donc, j'm'étale plus parce qu'il y a pire, bon Hamdoulilah, j'm'attriste quand Je vois mes sœurs charmées par le diable l'été Elles roulent tellement vite du cul qu'elles devraient porter le permis de chasteté Voilà le paradoxe frère, on en a marre de morfler On se refuse la main jusqu'à tomber dans les bras de Morphée J'aime voir mes enfants rêver, faire un bon dodo démontés Être père ça m'a calmé, moi j'ai mis de l'eau dans mon thé Vous vous êtes essoufflés pourtant, on vous a tous mis un tour Vous aurez beau vivre la nuit, au final vous mourrez un jour Et on a perdu les valeurs comme l'honneur et la loyauté On fait du charme à la banquière car le bonheur est dans le prêt Comment ne pas imiter le boulanger car on ne fait rien sans blé Et comment dire à mes enfants de ne pas me ressembler La hargne est pleine de cœur, d'une larme au coin de l'œil La hargne plein le cœur Une larme au coin de l'œil Devant les miens, je fais le thug J'ressens quand même un brin de peur Malgré tout, aller au charbon, on le fait Aller au charbon, on le fait Aller au charbon, on le fait Aller au charge et on se tait

Je croyais que je m'étais fait seul ou sur un coup du sort (La douleur, la moula, pas de hasard) Tellement tombé à terre, je connais le goût du sol ( Courage, c'est pas grave ) Aujourd'hui, dans peignoir en soie, je contemple le soleil rouge Ciel violet devant les yeux, sable chaud sous les roues Au charbon, j'y suis tous les jours, mais je choisis le rain-té Pourtant, pour du liquide, je finis déshydraté. Mes larmes ont séché comme dans un désert de sel Sur une plage des Seychelles, mains levées vers le ciel J'ai le désert en moi Je recherche un point d'eau, je m'entête, je ne vois rien d'autre Mais je suis différent, moi Les 2 pieds sur Pluton, la teuté dans le Bédo Tu me trouveras dans divers endroits En claquettes, sur l'béton, une casquette de Té-co J'ai le désert en moi Je recherche juste un point d'eau Même si apparemment parfois la chance manque (La chance manque, le sang trempe mes vêtements). Je sais que rien n'est permanent à part le changement (Le changement, le changement c'est maintenant) J'ai déjà perdu la tête Après une histoire d'un soir J'ai appris à perdre C'est déjà une victoire en soi Sur un coup, un seul Tu vas te refaire, tout repartira très vite Quitte à tout perdre, je ne veux pas vivre à crédit Et mes larmes ont durci comme dans un désert de pierre Sur une plage en Turquie, eau salée sous les pieds J'ai le désert en moi Je recherche un point d'eau, je m'entête, je ne vois rien d'autre Mais je suis différent, moi Les 2 pieds sur Pluton, la teuté dans le Bédo Tu me trouveras dans divers endroits En claquettes, sur l'béton, une casquette de Té-co J'ai le désert en moi Je recherche juste un point d'eau